Propos recueillis par Jean-Baptiste Loin pour le magazine Réponses Bio
Olivier Coen, chercheur en thérapies énergétiques, accorde aujourd’hui une interview à Réponses Bio pour nous en dire plus au sujet d’un problème touchant 41% des femmes après l’adolescence, à savoir l’acné hormonale.
Jean-Baptiste Loin : Olivier bonjour, pourriez-vous nous expliquer la différence entre une acné hormonale et les autres formes d’acné ?
Olivier Coen : Bonjour Jean-Baptiste, on parle couramment d’acné lorsqu’il y a des boutons qui apparaissent, essentiellement sur le visage, mais ça peut aussi être sur n’importe quel autre endroit du corps.
Elle va des boutons rouges aux boutons blancs, en passant par les points noirs.
L’acné qui n’est pas d’origine hormonale peut survenir spontanément par le biais d’implications alimentaires et environnementales, tandis que l’acné hormonale est liée spécifiquement à la puberté, perdurant pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
On identifie une acné hormonale en fonction de la période où elle survient, à savoir pendant la puberté, à partir de 12 ou 13 ans.
Mais pour les femmes, elle peut perdurer après la puberté dans la mesure où elle est liée aux cycles menstruels et peut être aggravée par la prise de la pilule contraceptive.
Ainsi, on en identifie facilement la provenance.
Par exemple, quand on a des boutons suite à l’ingestion de quelque chose de trop gras, trop sucré, ou qu’on est sensible à quelque chose, le bouton survient dans les 24 heures.
Par conséquent la différence est claire, logique et évidente.
Surtout lorsque l’on sait que l’acné hormonale est très persistante, pouvant durer des mois, voire des années.
Jusqu’à quel âge une femme peut-elle souffrir de ces problèmes d’acné hormonale ?
Cela peut durer jusqu’à la ménopause.
Peut-elle s’aggraver avec le temps ?
Non. L’acné hormonale qui persiste au-delà de la puberté est relativement continue.
Après, cela dépend effectivement de la réaction de chacun.
Il peut y avoir des va et vient en fonction de la période du cycle, ou à l’occasion d’une grossesse.
Quel est l’impact de la pilule contraceptive sur l’acné hormonale ?
Elle ne l’entraîne pas systématiquement, en revanche elle peut s’avérer être un facteur aggravant, puisqu’elle influence les doses hormonales.
En dehors de la gêne occasionnée, quelles sont les conséquences de cette acné ?
La gêne et l’esthétique sont les conséquences principales, sauf pour certains types de boutons d’origine inflammatoire, pouvant entraîner des cicatrices à vie.
Elle peut laisser des cicatrices très visibles ?
Oui, tout un chacun a déjà vu, ou voit tous les jours dans la rue ou le métro, des gens qui ont de grosses crevasses sur la peau.
Et bien ces crevasses sont des cicatrices laissées par l’acné.
Souvent, ce type de cicatrices est plus courant chez les hommes puisque l’acné, qui survient au moment de l’adolescence, peut être pour eux plus violente que chez les femmes.
Mais les femmes peuvent également pâtir de ce genre de cicatrices.
Existe-t-il des facteurs aggravants à cette acné hormonale ?
Oui, bien sûr.
L’acné, par définition, peut être aggravée ou survenir en fonction de certains facteurs alimentaires.
Parmi ces facteurs aggravant ou provoquant l’acné, on compte :
→ les régimes chargés en sucre rapides ou lents, liés à la digestion de l’amidon présent dans les céréales blanches, générant des glucides qui entraînent une augmentation du taux de glycémie, suscitant à son tour, potentiellement, selon les personnes, des réactions d’acné,
→ et la consommation de laitages et de viandes, apportant des hormones, surtout en ce qui concerne la viande, et en particulier la viande rouge.
Ce sont des facteurs aggravants, ce qui signifie que même en cas d’acné hormonale, le fait de limiter ces apports alimentaires peut sensiblement réduire les poussées d’acné.
Après, tout dépend de l’intensité de l’acné.
Il existe des acnés relativement faibles et d’autres très fortes.
Et concernant les acnés fortes les régimes alimentaires ne suffiront malheureusement pas.
Elles posent de gros soucis, qui, lorsqu’on s’adresse à l’allopathie, nécessitent des médicaments redoutables et très lourds en effets secondaires et en conséquences.
Des effets secondaires au niveau de l’équilibre hormonal ?
Il y a une liste longue comme le bras d’effets secondaires.
Par exemple le médicament le plus tristement célèbre, le Roaccutane, est particulièrement dangereux.
Il se prend en cures d’au moins une dizaine de mois, voire plus, et peut engendrer de très nombreux effets secondaires comme :
→ assèchement de la peau, des muqueuses ou des lèvres,
→ problèmes de tendinites lorsque l’on pratique un sport,
→ éruption cutanée, démangeaisons, la peau pouvant devenir plus rouge et plus fragile,
→ sécheresse nasale, saignement du nez et rhinopharyngite,
→ sécheresse des yeux,
→ douleurs du dos,
→ douleurs musculaires et articulaires,
→ anémie,
→ augmentation de la vitesse de sédimentation globulaire,
→ diminution du taux de plaquettes et de globules blancs,
→ élévation du taux de lipides dans le sang (triglycérides, cholestérol sauf HDL),
→ élévation du taux de glucose sanguin…
De plus, il y a des indications particulières liées aux femmes devant obligatoirement prendre la pilule contraceptive pendant la cure.
Contre quels problèmes ce médicament est-il prescrit ?
Contre des acnés très sévères et handicapantes, même si ce n’est finalement que sur le plan esthétique.
Pour revenir aux habitudes alimentaires qui semblent plus adaptées à ce genre de problèmes, peut-on d’ores et déjà conseiller de mettre de côté les aliments puriniques, ou déréglant l’équilibre hormonal ?
Oui, ces aliments peuvent ajouter des apports hormonaux, ainsi qu’une excrétion de sébum liée à une digestion un peu lourde, dans la mesure où ils obligent le foie à travailler davantage et à éliminer une quantité anormale de toxines.
La peau jouant aussi le rôle d’émonctoire afin d’éliminer les déchets.
Lorsque l’on met de côté tous les facteurs aggravants provenant de l’alimentation, est-il juste de penser que si l’acné persiste elle est d’origine hormonale ?
Oui, c’est exact, je pense qu’il n’y a pas d’ambiguïté sur ce point.
Une acné légère peut être gérée grâce à un régime alimentaire et passer, ou bien demeurer relativement minime.
Toutefois, à partir du moment où l’acné est purement hormonale, le régime s’avère impuissant dans la grande majorité des cas, puisqu’il s’agit là d’une réaction de type allergique aux hormones, qui fait que la quantité d’hormones arrivant subitement et en masse génère une réaction auto-immune, c’est à dire que le corps va sur-réagir par rapport à une sécrétion ou à un élément organique qui nous est propre.
En d’autres termes, on combat soi-même ses propres hormones.
La réaction allergique étant une mauvaise gestion immunitaire, c’est à dire une sur-réaction de ce phénomène hormonal.
La bonne nouvelle, c’est que comme pour tout phénomène allergique on peut intervenir et déprogrammer cette « sur-réaction » du système immunitaire.
De quelle manière ?
En réinformant le corps pour qu’il apprenne à considérer cet apport hormonal comme n’étant pas négatif, et par rapport auquel il n’a pas besoin de sur-réagir.
Puisqu’une allergie est une réaction de choc émotionnel où l’organisme identifie l’allergène comme étant dangereux alors qu’il ne l’est pas nécessairement, comment peut-on être choqué par ses propres hormones au point d’y devenir allergique ?
Cet afflux d’hormones survenant soudainement à l’adolescence, alors qu’on était un enfant tranquille, pratiquement asexué, est un véritable choc.
Je qualifierai cette allergie comme étant auto-immune, c’est à dire qu’on fait une allergie à soi-même, d’ailleurs comme dans le cas de maladies auto-immunes plus graves.
C’est, dans le cas de l’acné hormonale, quelque chose d’assez bénin par rapport à ce qu’on connaît des maladies auto-immunes.
Cependant c’est le même processus.
Ensuite la question de l’intensité est liée à l’histoire et à la sensibilité de chacun, exprimant plus ou moins fortement le trouble en question.
Existe-t-il d’autres types d’allergies auto-immunes allergiques ?
Ah, mais on peut être allergique à tout.
Etre allergique à soi-même, c’est la définition même de l’auto-immunité.
Toute maladie auto-immune est une allergie à soi-même.
Mais je ne vais pas rentrer dans la complexité de la maladie auto-immune en tant que telle.
Ici, je dirai que l’acné est une micro maladie auto-immune, elle n’est pas invalidante et est généralement délimitée dans le temps.
Comment se fait-il que les femmes y soient plus sensibles que les hommes ?
Alors là, c’est un mystère.
C’est sans doute lié à la particularité des femmes dont le cycle menstruel bouscule l’équilibre hormonal.
L’acné hormonal touche jusqu’à 41% des femmes post pubères.
Toutefois je n’ai pas d’explication physiologique, mis à part le fait que les femmes ont une physionomie particulière par rapport aux hormones, puisqu’elles connaissent des va et vient hormonaux sur les œstrogènes et la progestérone, alors que chez les hommes c’est simplement un continuum sur la testostérone.
Ce sont deux physiologies très différentes.
Quel régime adopter en cas d’acné hormonale ?
On peut tester un régime sans gluten, puisqu’ici en Occident le plus gros apport de sucres lents, provenant de la consommation de céréales, est lié au gluten.
Il sera toujours utile de tester un régime sans gluten, sans se rattraper sur le riz blanc, en préférant toujours – et cela est vrai pour tout le monde, quelles que soient les pathologies et même s’il n’y en a pas – des farines et des céréales complètes, des sucres complets, et du sel non raffiné.
En règle générale plus c’est brun, meilleur c’est pour la santé, et plus c’est blanc plus c’est du poison.
Donc ça vaut le coup de tester pendant 8 à 10 jours un régime :
→ sans gluten,
→ sans riz blanc,
→ sans sucres raffinés,
→ sans laitages,
→ et sans viande.
Mais on peut aussi faire cela par paliers, tester certaines choses et pas d’autres.
Il est de toute façon intéressant pour mieux comprendre son corps, de voir comment il réagit par rapport à quelque chose qui est visible à l’œil nu, au jour le jour, d’en prendre bonne note et d’adapter son régime en fonction.
Mais cela peut s’avérer insuffisant.
Il y aura des résultats uniquement si les facteurs aggravants sont importants.
Même avec le régime le plus sain possible, si l’origine hormonale est la part la plus importante du problème, il est nécessaire de traiter l’allergie elle-même.
Existe-t-il d’autres solutions naturelles pour soigner cette acné et peut-être, par la même occasion, se réconcilier avec ses hormones ?
A part la solution de réinformation vibratoire dont je parlais, je ne connais pas d’autres moyens naturels.
Cette réinformation vibratoire, comment fonctionne-t-elle plus précisément ?
Elle fonctionne sur le principe de la syntonisation.
La syntonisation, c’est le fait d’ajuster deux circuits qui fonctionnent en opposition de phase, pour les mettre en harmonie.
Dans le cas d’une acné hormonale, il y a effectivement deux circuits fonctionnant en opposition de phase :
→ le circuit hormonal
→ et le reste du corps.
La réinformation vibratoire consiste donc à ajuster ces deux vibrations afin qu’elles redeviennent harmonieuses.
Les résultats sont tout à fait surprenants.
Elle ne va pas limiter la poussée hormonale, cependant elle va réduire la couleur et le caractère inflammatoire de la poussée d’acné, et par la même occasion éviter tout ce qui peut causer des cicatrices, des boutons rouges…
On verra très nettement au cours du traitement la couleur des boutons changer, passer du rouge vif au rouge sombre, voire à l’élimination complète des boutons.
Ca a l’air très compliqué à mettre en pratique ?
Pas du tout.
Ca se base sur de l’Homéopathie de Contact™, tout en étant beaucoup moins contraignant qu’un traitement homéopathique, pour lequel il faut prendre des granules 3 fois par jour, que l’on devra laisser fondre sous la langue au moins 30 minutes avant ou après les repas.
La seule contrainte de la réinformation vibratoire est de suivre un agenda puisqu’on devra porter un pendentif au contact de la peau 8 heures par jour pendant 15 jours répartis sur 1 mois.
Ce qui veut dire que ce n’est pas tous les jours, mais en plusieurs phases.
Est-ce très grave si ce protocole n’est pas respecté à la lettre ?
Alors, c’est de l’homéopathie, il n’y a donc aucun effet secondaire, aucune interaction médicamenteuse.
Le seul risque si on ne respecte pas bien le protocole, c’est que la réinformation ne s’imprimera pas idéalement, donc soit elle n’aura pas d’effet, soit celui-ci ne durera pas dans le temps.
Mais sinon il n’y a pas de risque en soi.
Quels sont les bénéfices que l’on peut escompter avec cette méthode ? Et surtout, dispense-t-elle d’un régime détox ?
Dans ce cas de figure, les bénéfices que l’on peut escompter, c’est bien évidemment de perdre ses boutons, ou en tout cas de les rendre beaucoup moins inflammatoires qu’ils ne pouvaient l’être, donc d’arriver à soigner de manière assez radicale son acné hormonale en l’espace d’un mois, ce qui est infiniment plus rapide que tous les traitements existant à l’heure actuelle.
Pour autant, comme la peau sert d’émonctoire, il est important de conserver la meilleure hygiène alimentaire possible, d’apprendre à connaître son corps et de savoir comment il réagit aux excès.
Si l’alimentation est un facteur aggravant, la réinformation vibratoire va résoudre le problème de la réaction hormonale, mais pas le problème alimentaire.
Cette méthode de réinformation vibratoire est-elle adaptée à tout le monde ou doit-elle se considérer dans un traitement sur mesure ?
Il existe un complexe à large spectre qui est adapté à tout le monde.
Dans la plupart des cas cela suffira, il peut donc être avisé de commencer par cela plutôt que de faire une consultation chez un thérapeute.
Par contre, il se peut que dans certains cas il y ait des améliorations incomplètes.
Cela signifie que le spectre n’est pas assez large, et là une consultation sur mesure sera tout indiquée.
Où peut-on se procurer cette solution de réinformation vibratoire ?
On peut la commander en ligne sur le site du laboratoire Lumen Care.
Olivier, merci pour vos conseils.
Merci à vous Jean-Baptiste.
Publication originale : http://www.reponsesbio.com/2017/04/09/vos-problemes-de-sante-etaient-lies-a-intolerance/