Complémentation : faire la différence entre une carence passagère et un problème d’assimilation

Il nous arrive à tous d’avoir des petits coups de mou, des fatigues passagères, ou bien tout simplement d’éprouver le besoin d’un booster pour se redonner du courage et de la force.

Heureusement, pour cela nous n’avons que l’embarras du choix au travers de l’offre exceptionnelle de vitamines, minéraux et compléments alimentaires en tout genre. Et c’est fort bien !

Comme pour tout, cela est bien entendu à consommer avec modération en respectant des durées de cure limités, en variant les apports et en laissant au corps le temps de se régénérer tout seul.

Mais dans l’absolu, le corps est fait pour être totalement autonome et en parfaite capacité d’auto-guérison, lorsque le système immunitaire est au mieux de sa forme. Il va sans dire que les apports nécessaires au corps vont de pair avec un bon équilibre alimentaire et un stress aussi réduit que possible.

Pour atteindre cet objectif de rendre au corps tout son potentiel, cela passe aussi par le fait d’éviter de tomber dans le travers de trop vouloir faire à sa place.

De la terre au corps

Prenons l’analogie avec les plantes et les deux grandes orientations actuellement en cours en agriculture : nourrir la plante ou nourrir la terre. La méthode conventionnelle moderne part du principe qu’on a la compréhension et les capacités techniques pour parfaitement palier à tous les besoins de la plante en termes d’apports nutritionnels. C’est ce qui permet de faire de la culture hors sol en remplaçant la terre par un substrat totalement neutre et en régulant l’eau et les nutriments qu’on y introduit. La terre est ainsi reléguée au second plan, à tel point que même en plein champ, cette logique a réduit la terre à une substance inerte et dépourvue de vie.

L’autre logique utilisée en bio et particulièrement dans des courants comme la permaculture fait le chemin inverse : c’est la terre qui doit nourrir la plante, le rôle de l’agriculteur s’en tient donc uniquement à nourrir la terre. Ainsi en rendant toute sa vie à la terre et en la nourrissant, elle pourvoira elle-même aux besoins de la plante, comme cela se passe dans la nature. 

Un autre phénomène est observable : plus on arrose une plante régulièrement et plus ses racines vont rester dans les couches superficielles de la terre. Aussi, au moindre aléa d’arrosage, la plante sera fragilisée, car elle ne peut subvenir à ses besoins en eau par elle-même, l’eau se maintenant dans les couches plus profondes de la terre. Au contraire, si on arrose beaucoup, mais de manière très espacée, la plante sera contrainte de développer des racines profondes et sera de ce fait, beaucoup plus résistante et autonome.

Pour notre corps c’est un peu la même chose. Plus on se substitue à ses besoins par toutes sortes de béquilles et plus on le déshabitue à puiser dans ses fonctions naturelles. 

Rendre au corps ses capacités d’auto-guérison, c’est s’assurer de lui donner tous les atouts pour que le système immunitaire soit au mieux de sa forme sans qu’il soit besoin de trop l’aider.

Mais bien entendu nous pouvons l’accompagner pour atteindre cet objectif !

Carence ou problème d’assimilation ?

Aujourd’hui, dans notre société occidentale moderne, il est extrêmement rare de se retrouver en présence de problèmes de malnutrition au point de provoquer des carences. Pour autant certains régimes très stricts peuvent amener à cet état de fait, comme par exemple le véganisme qui nécessite une supplémentation en vitamine B12.

Il y a principalement deux manières dont nous pouvons être soumis aux carences : de manière ponctuelle ou chronique. Ponctuellement, des aléas comme les changements de saison, des modifications alimentaires, des périodes de stress, des voyages, etc.. peuvent entraîner certaines perturbations et certains symptômes qu’il peut être bon de complémenter pour éviter toute aggravation indésirable.

En revanche, lorsque nous sommes en présence de carences sur le long cours, la logique est toute autre car il y a possiblement à la clé un problème d’assimilation et on ne peut plus raisonner selon les mêmes modalités.

Prenons l’exemple du fer. Une carence en fer sera diagnostiquée au regard d’un ensemble de symptômes spécifiques et confirmée par une analyse de sang. Face à une confirmation des marqueurs en dessous du seuil requis, il sera très certainement prescrit une complémentation. Cela paraît cohérent et normal. Cette cure dure en général un bon mois et une prise de sang de contrôle interviendra un ou deux mois après pour vérifier que les taux sont revenus à la normale. Si c’est le cas, tout va bien. Mais si les taux restent toujours en dessous des critères, les personnes peuvent se retrouver en complémentation quasi permanente, parfois même à vie.

Si donc le taux de fer ne remonte pas, même sous complémentation, cela confirme que l’on est en présence d’un problème d’assimilation. La question légitime à se poser est de savoir si la complémentation sert vraiment à quelque chose dans ce cas ?

Les indices pour reconnaître unproblème d’assimilation :

  • La complémentation n’agit pas sur les symptômes (avérés en lien avec la substance)
  • La complémentation elle-même est facteur d’effets indésirables (hors incidence des excipients)

Si un dysfonctionnement dans l’assimilation est démontré, ne serait-il pas plus judicieux de s’intéresser à réparer le problème de l’assimilation plutôt que de s’en tenir à la supplémenter ?

Et si ce n’était qu’un problème de sensibilité ?

Regardons maintenant la problématique sous l’angle des sensibilités, pris au sens large, il regroupe le phénomène des allergies et des intolérances. Car il est parfaitement démontré, d’un point de vue énergétique, qu’on peut être sensible à toute substance, y compris celles dont le corps a besoin, comme les vitamines et minéraux.

Si je suis intolérant au fer, mon corps va interpréter le fer comme un allergène, donc une substance indésirable pour le corps, et il va le rejeter. Dans cette hypothèse, le problème de l’assimilation est parfaitement explicable. Mais cela induit une logique toute aussi implacable : la complémentation en fer deviendra pour le coup un afflux extraordinaire de toxique, reconnu comme tel par une personne intolérante.

Au mieux, le corps saura éliminer le surplus d’apport et dans le piredes cas, cela pourra créer des effets secondaires liés une accumulation de molécules indésirables dans les tissus ou les articulations.

Étant entendu que pendant ce temps-là, les problèmes liés à la carence elle-même ne seront toujours pas résolus. Et selon la substance, les problématiques induites par une carence prolongée peuvent aboutir à des pathologies relativement lourdes.

Assurément, tous les problèmes d’assimilation ne se résument pas à un problème de sensibilité, cependant on peut observer une possible corrélation dans facilement deux tiers des cas.

La bonne nouvelle réside dans le fait que si l’origine sensible est avérée, il est parfaitement possible de la traiter grâce à la déprogrammation énergétique des sensibilités. Cette approche permet de venir à bout de n’importe quel type de réaction allergique ou d’intolérance et ce, quel qu’en soit l’allergène. 

Lorsqu’une sensibilité à une substance est détectée, il est donc prioritaire de la traiter avant de tenter toute forme de complémentation. Ce n’est qu’après avoir déprogrammé la sensibilité et réparé le problème de l’assimilation qu’il sera alors envisageable d’avoir recours à une complémentation de base, sur un court terme, pour donner le coup de boost nécessaire le temps que le corps se réhabitue à puiser ses ressources naturellement dans son alimentation.

Malheureusement la sensibilité aux vitamines, minéraux et oligoéléments n’est pas reconnue par le corps médical et les laboratoires d’analyse sanguine ne testent pas l’incidence des IgE (allergies) ou IgG (intolérances) en regard de ces substances.

Le recours à un test énergétique, comme par exemple le test musculaire de kinésiologie, permet de mettre en évidence très efficacement ce type d’incidence.

Olivier Coen

Chercheur et formateur en thérapies énergétiques, fondateur de la méthode de Réinformation Vibratoire et du Laboratoire Lumen Care Laboratory, spécialisé dans le traitement énergétique des sensibilités physiques et émotionnelles par homéopathie de contact.